odeurs corporelles

Bonjour à tous,

Je souhaiterai savoir si vous utilisez du savon et du déodorant sans parfums avant de partir en chasse. Je sais bien que même recouvert des pieds à la tête d'un parfum capiteux l'on peut réussir une approche à condition d'être à bon vent, néanmoins, je pense que le fait de ne pas sentir BB CADUM ou AXE est mieux. Pour ma part, j'utilise un savon liquide sans odeur: SANEX ZERO et comme déodorant: ROC KEOPS. Idem pour laver mes vêtements, avec du bicarbonate. Avez-vous d'autres astuces ?

Je range mes vêtements dans un grand sac poubelle contenant des herbes et branchages des endroits que je chasse. Très vite, ça dégage une forte odeur de foin, qui au moins est à peu près naturelle et doit bien masquer par son intensité toute autre qui ne l'est pas.

Il vaut mieux s'habiller près de la voiture juste avant de chasser, et non conduire avec ses vêtements de chasse. Je soupçonne nos gibiers d'être capables de reconnaître la marque de notre pompiste habituel...

l'ideal c'est de dormir avec une cochonne...

Un chien est capable de reconnaitre parmis des centaines de véhicules le son propre du véhicule de son maitre ,parmis tous les participants à une battue ,par exemple, avec bien des "parfums" différents il sera capable de distinguer et de suivre la seule odeur de son maitre ,un bon chien de sang travaillera meme au stress sans aucun indice au sol en selectionnant toujours le bon animal.Pour ce qui est de la vue ,soit disant médiocre ,les vaches dans un champ reconnaissent leur fermier ,ont une conscience du temps qui passe puisque elles se regroupent naturellement à l'heure ou elles savent que le fermier va les rentrer!Et la mémoire!La mise à l'eau des canoés si elle n'alerte pas les ragondins la premiere fois les fait fuir la fois d'aprés!!Toute ces constatations, que j'ai pu vérifier sur le terrain ,m'ont amené à choisir une seule technique :Chasser à bon vent ,préférer les moments ou le vent est soutenu ce qui couvre un peu le bruit et s'il bruine c'est encore mieux!Prendre des précaution pour arriver en voiture ,pas toujours au meme endroit! Le niveau de conscience des animaux nous est inconnu mais ,à mon humble avis ,il y un niveau et pas du tout négligeable!!La chasse à l'arc est extaordinaire de ce point de vue aussi puisque elle permet cette étude fine de la nature!!!!

Voila belle lurette que j'ai arrété de me laver:D

je crois qu'on a beau mètre ce qu'on veux ,si on est a mauvais vent c'est lui qui gagne
d'un autre coté il m'est arriver de tirer un sanglier a 15m au fusil et j'avais la clope au becmais le vent etait bon (pour moi )et une autre foi un vent vraiment tres tres fort dans le do et je tir un autre sanglier a 10m qui c'est arrêter parce qu’il m'a vu(et pas senti )alors va comprendre...

Pour moi l'odeur ne s'efface pas elle peut être atténuée par certain produit mais à mon avis c'est plus marketing qu'efficace.

Tu as beau masquer ton odeur avec se que tu veux, quand tu marches tu transpire et tu dégage une odeur que le gibier va démasquer sans soucis.

Le seul moment ou je trouve que l'odeur à un effet moindre sur le gibier c'est l'hiver quand il fait très froid et avec de la neige mais là une autre problématique se pose, le bruit...

apparemment c'est le temps tres froid et tres sec qui favorise le moins la detection d'odeurs par nos gibiers.

J'ai une tenue anti-odeur, j'ai horreur de la porter, en fait je suis pas fort à tirer à 3m, je suis plus à l'aise 20m de plus.

Là, je suis bien d'accord avec Loïc : pas la peine de s'imaginer qu'on peut passer en mode furtif olfactif ! Donc bon vent obligatoire, ça, tout le monde le sait.

Par contre l'odeur, c'est comme le bruit : plus c'est fort, plus c'est près. Sentir moins fort l'humain (par rapport aux personnes ordinaires qui fréquentent les bois), c'est faire croire au gibier qu'on est plus loin qu'il ne l'imagine, et avoir un gibier juste un peu alerté, attentif, mais pas un gibier qui se cavale immédiatement.

Je l'ai remarqué sur un chevrette l'été dernier : une bonne turbulence à flanc de colline, et je sens la rafale me passer dans le dos, directe vers la chevrette à 10-12 m. Elle lève le nez, gamberge, essaye de me voir, hésite... et file en aboyant au bout de 30 secondes. Sans les précautions de désodorisation, je pense que le signal aurait été plus intense pour elle, et sa réaction plus rapide. J'aurai eu le temps de la flécher, mais c'était son copain que je cherchais.

Sentir moins peut nous permettre de gagner de précieuses et décisives secondes...

fred a écrit:en fait je suis pas fort à tirer à 3m, je suis plus à l'aise 20m de plus.

+1

Les chiens que j'ai eu (Bruno du Jura et Draathaar) prenaient toujours bien soin de se rouler dans la première bouse ou contre la première charogne venue, avant de partir à la chasse.
C'est peut-être la solution; puisqu'on ne peut supprimer son odeur, on peut la masquer par quelque chose de plus fort....au choix de chacun.... Mais bon, rien ne vaut les approches à bon vent, enfin, je pense.....
Je vais essayer le doux parfum des brebis, tiens.... Sinon, il y a bien un bouc dans une ferme pas loin, mais c'est vraiment infect.

il faut se laver et avoir des fringues propres , les mettre dans un sac anti odeur est surement une bonne chose le bicarbonate de soude est le mangeur d'odeur ( on met en poudre dans le sac ) ou des branches ( sapin , genevrier ce que vous voulez qui sent bon la nature )

pour la météo ; le temps chaud à très chaud est ce qui mange le plus les odeurs ,ou les pluies diluviennes mais là c'est pas facile facile de chasser sur ce genre de temps

après le controle du vent tout le temps en chassant constamment a bon vent est la seule méthode vraiment indispensable : le petit bout de plastique qui est sur le haut de mes poupées d'arc ( attache de sac poubelle ) irrite profondément le drum ( "tu n'as pas honte de saloper comme çà un si bel arc" ) mais c' est infaillible pour savoir tout le temps si on est toujours a bon vent

stak a écrit:après le controle du vent tout le temps en chassant constamment a bon vent est la seule méthode vraiment indispensable : le petit bout de plastique qui est sur le haut de mes poupées d'arc ( attache de sac poubelle ) irrite profondément le drum ( "tu n'as pas honte de saloper comme çà un si bel arc" ) mais c' est infaillible pour savoir tout le temps si on est toujours a bon vent

une pointe de plume retaillée, un fil de peche et un petit noeud autour de la boucle haute de la corde, c'est pas mal non plus...et c'est pas issu d'un sac poubelle, mais de l'arriere d'un oiseau : p'te pas plus propre tout compte fait...

un jour en plein été, une chevrette que j'approchais s'est couchée à mes pieds, j'étais dans les foins et elle s'est lovée tout contre mes chaussures j'aurais pu lui botter le popotin...je ruisselai de sueur car on était en pleine sécheresse...depuis je m'en fais vachement moins

Elle a du te prendre pour un bouc

piratkey a écrit:Elle a du te prendre pour un bouc

tant que c'est pas un plouc

j'ai une dizaine d'approches à mon compte de ce ordre là...souvent dans les foins mais pas que dans les foins...j'ai tendance à considérer qu'avec le vent il n'y a pas de miracles...dans 99.9% des cas !

Je ressort ce post au sujet de nos odeurs... personnellement, je chasse dans un pays assez chaud, et l'aérologie de ma zone de chasse est très très capricieuse, avec des effets de site assez déroutants. Je peux être à bon vent et me retrouver avec une soudaine rafale dans le dos la seconde d'après... particulièrement difficile à gérer.
Pour ma part, j'ai pu observer à de très nombreuses reprises que les animaux (cochons notamment) sont très sensibles à notre odeur! Une petite risée imprévue dans le dos, et je pourrais presque suivre les molécules jusqu'aux museau du noireau qui détale instantanément.

Du coup, je cherche comment sentir moins... "lavage" de la tenue à l'eau uniquement, le sac des fringues rempli de feuilles de la zone, mais après deux heures de marche, j'y peux rien, j'ai chaud!!

J'ai lu ici (ou ailleurs?) qu'une vieille couverture d'équitation dans le sac avec la tenue pouvait aider à "masquer" un peu notre odeur...? Sinon, je n'hésite pas à me rouler dans les feuilles et l'humus avant de démarrer, et me frotter à la crotte de cochon ne me fait pas peur non plus... mais force est de constater que rien n'est plus fort que l'odorat d'un sanglier...!!

Lou cashquette dou Pourtougal ! Ch'est lou cashquette qui
Balanche lou vent loin derrière toi !

Je crois qu'avec ce que tu fais déjà , tu ne vas pas pouvoir faire beaucoup mieux !

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foudarme a écrit:un jour en plein été, une chevrette que j'approchais s'est couchée à mes pieds, j'étais dans les foins et elle s'est lovée tout contre mes chaussures j'aurais pu lui botter le popotin...je ruisselai de sueur car on était en pleine sécheresse...depuis je m'en fais vachement moins  

ça mon cher c'est le reflet des modifications des perceptions des odeurs en fonction de la météo : dans le très chaud et sec l'odeur est beaucoup moins bonne : la voie est mauvaise dirait les veneurs , ça ne sent rien et le fourdarme dans les prés tous suant ne dégage plus assez d'odeurs pour qu' on le perçoive

le stak avait fait un truc identique : dans un mais je passe dans la première rangée , un broc rentre 10 minutes derrière moi et vient dans mon tout près : il ne me sent pas
la meme situation en condition météo normale et c'est la fuite immédiate dès que le broc croise votre odeur

en pistage ces variations de perceptions des odeurs en fonction de la météo sont bien connues et remonter une voie de bete blessée un jour de grande chaleur sur un terrain sec et dégagé est ce qui est le plus difficile ( dans ce genre de situation on peut avoir au sol au soleil des températures très élevées et une hygrométrie très basse qui annulent quasiment toutes les odeurs )...
cette problématique est très liée a la météo en fait
a l'inverse on peut arriver a faire des pistes de plusieurs jours en condition météo favorable ( temps humide et frais )
en montagne j'ai vu a mauvais vent un cerf me humer longuement a plus de 100 mètres et se défiler tranquille par la suite ..... un broc qui remonte ma piste pour venir pas trop loind du stand ou j'étais perché  pour bien s'assurer de la direction prise par l' humain qui n'avait rien a faire là  .( alors que j'étais installé depuis un bon moment en fait )