Fût bois & lames

Question bète, quand on veut recuperer une lame pour la reutiliser et qui est collée dans un fût bois cassé y a t il un truc miracle et ou secret ou faut t'il se contenter de gratter gratter gratter ???

kibok a écrit:Question bète, quand on veut recuperer une lame pour la reutiliser et qui est collée dans un fût bois cassé y a t il un truc miracle et ou secret ou faut t'il se contenter de gratter gratter gratter ???

salut

tu chauffes ta lame ( cuisinière, lampe a souder......) modérément, ça ramolli la colle, avec une pince tu attrapes ta lame, 1/4 de tour plus tard et le tour est joué.

A++++++
fred

C'est énervant, hein ?... En fait, je n'ai jamais réussi à éliminer complètement l'huile de coude mais voici comment je procède.
Déjà, je colle mes lames et pointes à l'Araldite bleue, prise lente. Parfois à la rouge (prise très - trop ! - rapide), s'il y a urgence une veille de chasse. La bleue a une meilleure résistance à la chaleur que la rouge, mais elle est plus solide aux chocs en général aussi, je trouve.
Ensuite, j'enfonce une petite vrille à main ou une vis longue et fine (genre 3 x 50) tenue par une pince-étau dans le reste de cône en bois.
Je présente ensuite la lame à la flamme d'une bougie, plus d'une minute par face sur une bilame, à 5 mm de la douille. Une bougie chauffe peu, donc c'est long, mais c'est le seul moyen de ne pas détremper l'acier et de le ruiner.
Quand de la fumée sort de la douille, il suffit de tirer sur la lame avec une pince (bah oui c'est chaud) et ça vient tout seul.
Enfin, nettoyage de la douille de la lame avec une petite lime queue de rat à bout cônique (ragondinrama, rayon modélisme, petit manche en bois clair, par kit de 3 limes avec une plate et un tiers-point), en faisant bien le tour. La colle étant dégradée par la cuisson, elle s'enlève assez facilement. Il faut même nettoyer souvent la lime avec une petite brosse métalique, ça colmate sinon. Coton tige acétone à l'intérieur, et c'est près à être recollé !

Pour démonter une lame d'un fût bois intact, même technique, mais il faut juste arrêter la cuisson avant la fumée, quand le bois commence à carboniser.

Au boulot !!

Tu as été plus rapide que moi, Fred !

Obscène, ton avatar... Beurk... Les roulettes au bout des branches, c'est d'un vulgaire !

Manu87 a écrit:C'est énervant, hein ?... En fait, je n'ai jamais réussi à éliminer complètement l'huile de coude mais voici comment je procède.
Déjà, je colle mes lames et pointes à l'Araldite bleue, prise lente. Parfois à la rouge (prise très - trop ! - rapide), s'il y a urgence une veille de chasse. La bleue a une meilleure résistance à la chaleur que la rouge, mais elle est plus solide aux chocs en général aussi, je trouve.
Ensuite, j'enfonce une petite vrille à main ou une vis longue et fine (genre 3 x 50) tenue par une pince-étau dans le reste de cône en bois.
Je présente ensuite la lame à la flamme d'une bougie, plus d'une minute par face sur une bilame, à 5 mm de la douille. Une bougie chauffe peu, donc c'est long, mais c'est le seul moyen de ne pas détremper l'acier et de le ruiner.
Quand de la fumée sort de la douille, il suffit de tirer sur la lame avec une pince (bah oui c'est chaud) et ça vient tout seul.
Enfin, nettoyage de la douille de la lame avec une petite lime queue de rat à bout cônique (ragondinrama, rayon modélisme, petit manche en bois clair, par kit de 3 limes avec une plate et un tiers-point), en faisant bien le tour. La colle étant dégradée par la cuisson, elle s'enlève assez facilement. Il faut même nettoyer souvent la lime avec une petite brosse métalique, ça colmate sinon. Coton tige acétone à l'intérieur, et c'est près à être recollé !

Pour démonter une lame d'un fût bois intact, même technique, mais il faut juste arrêter la cuisson avant la fumée, quand le bois commence à carboniser.

Au boulot !!

ben oui au boulot !!!!!!! merci

personne n'a essayé de faire bouillir le truc ????

Manu87 a écrit:Tu as été plus rapide que moi, Fred !

Obscène, ton avatar... Beurk... Les roulettes au bout des branches, c'est d'un vulgaire !

Prêchons la tolérance...l'indulgence...en ce dimanche, il y a bien quekqu'un qui nous le rendra... (l'avatar pas les roulettes!!!)

Pour ce qui est de faire bouillir, je n'y avais pas pensé... De mémoire, l'araldite bleue tient à 160°C et la rouge à 120°C, donc... Je vérifierai à l'occasion sur les emballages. Dans de l'huile, par contre, ça doit être possible, mais il faut un bon stock de lames et de flèches cassées pour que ça vaille le coup de mettre la friteuse en route ! Attention, à l'approche des 200°C, on doit peut être commencer à modifier le revenu de l'acier, si un coutelier pouvait nous en dire plus à ce sujet...

Melo a écrit:

Manu87 a écrit:Tu as été plus rapide que moi, Fred !

Obscène, ton avatar... Beurk... Les roulettes au bout des branches, c'est d'un vulgaire !

Prêchons la tolérance...l'indulgence...en ce dimanche, il y a bien quekqu'un qui nous le rendra... (l'avatar pas les roulettes!!!)

promis, je le change le mois prochain, juste le temps de s'y faire un peu c'est qui fait encore froid a sospel en cette saison.

J'ai, pendant un temps collé mes pointes à l'araldite pour finalement revenir à la résine. Si les étapes sont bien respectées, il n'y a aucun problème. C'est plus simple à mettre en œuvre que l'araldite, bien plus rapide et plus facile à enlever.
Je commencer par bien dégraisser mes pointes. l’intérieur des cônes contient souvent des résidus liés à l'usinage qui gênent l'adhésion. Pour cela trempage dans un bain d'acétone (un peu d'acétone au fond d'un vieux bocal fait largement l'affaire mais il faut que la pointe soit bien immergée). Pendant e temps, je chauffe ma résine que j'applique sur le fût bois puis j'attrape la pointe avec une pince je fais tomber les restes d'acétone et je la présente devant la flamme. Le peu d'acétone qui reste va s'embraser et chauffer la pointe en même temps je re-chauffe la résine sur mon fût quand les deux sont chauds ( la résine peut crépiter un peu, je mets la pointe sur le fût. Ensuite je laisse refroidir et voila. En 5 minutes, la flèche est prête. Si ça ne te convient pas ou s'il y a un problème, sur le terrain un simple briquet suffit....

hier j'ai essayé de faire bouillir un fût bois avec une Snuffer au bout ... ça s'est très bien passé ça s'est decollé tout seul propre et sans bavure ...

mais je ne sais pas avec quel type de colle la dite lame avait été collée ...

Snuffer 145 grs

kibok a écrit:hier j'ai essayé de faire bouillir un fût bois avec une Snuffer au bout ... ça s'est très bien passé ça s'est decollé tout seul propre et sans bavure ...

mais je ne sais pas avec quel type de colle la dite lame avait été collée ...

Snuffer 145 grs

Donc tu tires des Snuffer ! On t'as pourtant prévenu.

Circus a écrit:
Donc tu tires des Snuffer ! On t'as pourtant prévenu.

pas encore acheté des neuves mais j'en avais une sur un fût bois au milieu d'un magnifique lôt de fleches en bois offertes par un genereux donateur l'année derniere ( le DOC, Merci, merci aussi au lion de ne pas etc etc) ... d'ou la question de ce post d'ailleurs et je ne voulais pas en plus pas ravager le fût ... la solution bouillante a été parfaite

ça m'a lair très bien et le diametre de coupe est superieur au Woodsman, dans des petites bètes ça doit être TERRIBLE !!!

pour l'aiguisage il va falloir m'expliquer comment vous n'arrivez pas a le reussir vu que cela s'effectue à plat non ?

sauf vot"respect of course ....

Manu87 a écrit:Pour ce qui est de faire bouillir, je n'y avais pas pensé... De mémoire, l'araldite bleue tient à 160°C et la rouge à 120°C, donc... Je vérifierai à l'occasion sur les emballages. Dans de l'huile, par contre, ça doit être possible, mais il faut un bon stock de lames et de flèches cassées pour que ça vaille le coup de mettre la friteuse en route ! Attention, à l'approche des 200°C, on doit peut être commencer à modifier le revenu de l'acier, si un coutelier pouvait nous en dire plus à ce sujet...

Et bien comme tu dis, à partir de 200° on arrive à des températures de revenus, donc à ne pas depasser sous peine de détremper la lame et pour des acier carbone ça va vite...
Je pense que les lame de type zwikey et grizzly doivent se rapprocher de l'équvalent du xc65 voire 75, donc revenu à 210° et chute de la dureté non négligeable à partir de 220°, après on obtient de quoi ferrer les bouriques...
Il serait intérressant de mesurer quelle temperature peut produire un décapeur thermique, j'avoue que je n'"ai jamais essayé...