Chasse en Nouvelle Zelande
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Re: Chasse en Nouvelle Zelande
et de deuxMelo a écrit:Les eaux sous la passerelle et la deuxième photo en dessous sont d'un bleu magnifique, ont dirait les eaux des torrents dans les Alpes...tu n'as pas amené un petit lancer léger pour t'assurer un peu de poisson, ça change de la chèvre...
jackplouf- Membre Bienfaiteur
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Re: Chasse en Nouvelle Zelande
3 !
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Manu87- Membre Bienfaiteur
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Re: Chasse en Nouvelle Zelande
Manu87 a écrit:3 !
Ne vous inquiétez pas je ne l’oublierai pas la prochaine fois! Surtout que Yann est tombé dans la pêche a la mouche quand il était petit, il doit m’apprendre!
Re: Chasse en Nouvelle Zelande
Je rejoins Yann et Lo à Queenstown où je suis accueillit comme a la maison. On fait connaissance, le courant passe bien! Margot, ma copine, nous rejoint le lendemain. On se repose un peu et on fait un peu de tourisme, de rando, d’escalade, d’apéro... pendant les quelques jours qui suivent. Le 17, Yann est de repos et on en profite pour aller passer la journée vers Skipper Road avec les filles, la où il a tiré ça chèvre. On voit un nombre incalculable de lièvres sur la route! Les filles partent d’un côté pour balader et nous on attaque l’approche. On aimerait bien se faire un lièvre mais ils nous repairent de loin et on se fait avoir à chaque fois. Une bonne heure passe et pas de chèvre en vue. On continu de remonter le chemin quand Yann me dit qu’il a vu deux chèvres (une femelle et son chevreau) passer au dessus de nous, a 200m environ dans les pentes. Le flan de montagne est valloné, on décide de les recouper en prennent une petite crête. On progresse doucement et on se rapproche de la zone lorsque je les aperçois sous une petite barre rocheuse. On marche dans leur direction, rencontrons quelques difficultés pour approcher la zone et lorsqu’on arrive sur place, plus personne! On se pose la et après quelques minutes, le jeune sors d’un creux et remonte la barre rocheuse! Elles étaient bien la... On fait marche arrière et décidons de passer sur le dessus. On trouve un chemin et approchons tout doucement, Yann en tête. La jeune chèvre est toujours là, elle mange dans un buisson, Yann se rapproche sur la pointe des pieds. Il est maintenant à quelques mètres seulement, mais le buisson n’autorise aucun tir. On entends la chèvre manger et on attends, mais elle capte quelque chose (odeur?) et démarre. Elle s’arrête à une dizaine de mètres mais Yann n’a toujours pas de fenêtres. Elle retrouve sa mère et file dans la montagne...
Voilà, la journée se poursuit, on voit quelques autres chèvres mais trop loin/hautes pour être chassées. On retrouve les filles et on rentre au bercail
Le lendemain, on part chasser direction Hawea. La première zone que nous avions repéré a malheureusement été empoisonnée au 1080, on se replis donc sur une chasse située à l’Est du lac. On attaque la rando de 1h30 et on arrive à une petite hute ou on passera la nuit. Le coin est magnifique mais il y a très peu de traces... le soir, on se pose sur les coteaux et on observe les zones d’herbe contre les bois. On a une vue à quasi 360 degré, c’est magnifique. Mais rien ne bouge... c’est peut-être trop beau, et en réfléchissant bien on se dit que le moindre animal qui sort est tirable à la carabine... et la zone facile d’accès. On pense que la zone est sur-chassée. Rien ne sortira le soir. Le lendemain, on chasse le matin et on remonte un stream a quelques centaines de mètres de la hute. Toujours très peu de traces mais par contre, en regardant bien le ruisseau, il y a des truites partout, et pas des petites! Entre 50 et 60. Dommage qu’on ait pas pris les cannes... Il n’y a toujours pas de traces de présence d’animaux, on remballe et on rentre à la maison.
Quelques jours passent, Yann et Lo travaillent et je visite avec Margot. On quitte Queenstown le 25 au matin direction Hari Hari pour un concourt 3D! Le samedi, c’est un shooting normal sur une vingtaine de cibles et Yann remporte la première place en tradi (il tire bien mais ne lui dite pas il pourrait s’en rendre compte). Le lendemain, c’est un fun-shooting, et c’est vraiment marrant, on s’amuse bien
Le dimanche soir, les filles repartent dans le sud et on reste sur la côte pour quelques jours de chasse. On part chasser avec Snow, le mari de Deby, la présidente du club de chasse ou nous avons fait le concours. On attaque en suivant une vallée le long d’une rivière assez large. Il y a des zones de bois qui alternent avec des zones d’herbiers. On progresse tranquillement pendant 2 heures, il y a quelques traces mais on ne voit rien. On s’arrête sur le bord de la rivière et on jumelle l’autre cotée de la vallée. Snow nous dis: « on peut traverser la, c’est sûrement mieux de l’autre côté, ça vous dit? ». La rivière fait 120m de large et on a de l’eau entre les hanches et les genoux, ça pousse et c’est froid! Certains traversent avec plus d’agilité que d’autre et on se retrouve de l’autre côté. Il y a bien plus de traces. On longe un affluent de la grande rivière et on arrive sur une zone d’herbe. Il y a des signes de présence bcp plus important. On progresse le long d’hautes herbes Yann en tête et a moment donné, on voit les herbes bouger. Yann me dit qu’il aperçoit une biche et je passe devant. Mais le vent n’est pas bon et je fais à peine 10m avant qu’elle ne nous repère et rentre dans le couvert. On reviens sur nos pas et on décide de longer la grande rivière de ce côté. C’est vraiment beau à chasser, il y a des prés entrecoupés de haies et de petits bois. A peine 5 minutes qu’on approche et j’aperçois dans les herbes un cerf. Je longe une haie et je me rapproche, ils sont à une vingtaine de mètre et comme le champ est bombé je suis à l’abri des regards... il y en a trois, un gros mâle avec juste les merrains en velours et deux daguets. Le gros mâle capte quelque chose et regarde dans ma direction. Je ne bouge plus d’un pousse. Il ne sont pas rassuré et disparaissent doucement derrière une grosse haie. Je me relève et traverse le près en courant. Je fais signe à Yann de faire le tour de la haie par où ils sont passés et je contourne de l’autre côté pour essayer de les recouper. Je fais une trentaine de mètres et arrive sur un autre petit champ d’herbe. Je m’arrête a l’angle de la haie. J’entends du bruit, des sabots, ça arrive. Ils sortent dans le clair et s’arrêtent, ils doivent être à 17m. J’arme et vise pleins coffre le deuxième cerf. La flèche vole et tape exactement la ou je visais, j’entends un bruit d’os (gros bruit d’os) et la pénétration n’est pas très bonne. Il me semble que je suis rentré de 30cm, et je me dis que vu la position de la flèche, ça devrait le faire. Yann me rejoins, je lui dis que j’ai tiré. On se retire doucement, on retrouve Snow qui était derrière et on attends une demi-heure. On reviens à l’anchuss, pas de sang mais du poil. On s’approche du petit bois dans lequel les cerfs ont fuit et on entend craquer. Merde, on fait marche arrière. On attends 30 minutes de plus puis on va voir. Le bois est petit, il y a trois sorties possibles. On rentre prudemment (j’entends par la on fait pas les malins, un cerf blessé ça déconne pas), rien ne bouge. Le sous bois est déjà sombre, mais après une dizaine de minutes de recherche, il n’y a pas de doute, le cerf n’est pas là. On fait les contours, mais rien, ni flèche ni sang. La je doute sérieux. On repart car la luminosité tombe et on a toujours la rivière à traverser. La nuit est mauvaise. Le lendemain matin, on retourne sur les lieux avec Yann. J’ai encore de l’espoir, il n’a pas du aller loin, la flèche était bien placée! On reprends avec une bonne luminosité ce coup-ci. Mais pas une goute de sang. On remonte toutes les coulées possible, on regarde toutes les entrées de bois, Nada. On commence à désespérer, ça fait trois heures et on a pas un indice. Yann va chercher de l’eau à la rivière et je lui dit: « attends je vais voir la plage de cailloux, on ne sait jamais ». Je fais quelque mètres et la, goute de sang! On remonte la piste et Yann voit ma flèche, a une dizaine de mètres. On la récupère: elle est rentrée seulement de 10cm, le bout de ma lame est écrasée, et la lame tordue. On peut remballer il est encore en train de courir celui la! J’ai certainement du prendre l’articulation... ou le fond de l’omoplate? Bref, je l’ai dans l’os!
La journée continue, on chasse, il y a beaucoup de traces mais on a aussi laissé beaucoup d’odeurs et on ne verra plus rien.
Le lendemain, on change de secteur et remontons un stream. On prends la tente pour passer la nuit sur le secteur, il y a quelques traces mais rien ne sortira à part quelques chèvres impossibles a atteindre car trop hautes sur les barres rocheuses. Yann se fracasse le tibia, je brûle son réchaud, bref on rigole bien
Retour le lendemain, et c’est la fin de la chasse en NZ!
Voilà, l’aventure se finit. Je pars pour les philippines, mais juste avec le harpon
Pour faire un petit retour d’expérience, j’ai pas mal galèré a trouver des territoires viables, mais le pays a un vrai potentiel! Avec un peu plus de temps, où quelques connaissances sur place, il y a vraiment de quoi s’amuser. Je me suis quand même régalé et si j’avais été moins manche, j’aurai pu avoir un beau tableau!
Pour la prochaine fois je prendrai la canne à pêche promis...
Et surtout merci à Yann pour l’accueil et un grand merci a ATO sans qui cette rencontre et nouvelle amitié n’aurait pas existé!
Bonne journée,
Benjamin
PS: Yann tu pourras mettre les photos quand t’auras 5 minutes? Ma connexion est pas top... et elles seront à l’endroit pour une fois
Voilà, la journée se poursuit, on voit quelques autres chèvres mais trop loin/hautes pour être chassées. On retrouve les filles et on rentre au bercail
Le lendemain, on part chasser direction Hawea. La première zone que nous avions repéré a malheureusement été empoisonnée au 1080, on se replis donc sur une chasse située à l’Est du lac. On attaque la rando de 1h30 et on arrive à une petite hute ou on passera la nuit. Le coin est magnifique mais il y a très peu de traces... le soir, on se pose sur les coteaux et on observe les zones d’herbe contre les bois. On a une vue à quasi 360 degré, c’est magnifique. Mais rien ne bouge... c’est peut-être trop beau, et en réfléchissant bien on se dit que le moindre animal qui sort est tirable à la carabine... et la zone facile d’accès. On pense que la zone est sur-chassée. Rien ne sortira le soir. Le lendemain, on chasse le matin et on remonte un stream a quelques centaines de mètres de la hute. Toujours très peu de traces mais par contre, en regardant bien le ruisseau, il y a des truites partout, et pas des petites! Entre 50 et 60. Dommage qu’on ait pas pris les cannes... Il n’y a toujours pas de traces de présence d’animaux, on remballe et on rentre à la maison.
Quelques jours passent, Yann et Lo travaillent et je visite avec Margot. On quitte Queenstown le 25 au matin direction Hari Hari pour un concourt 3D! Le samedi, c’est un shooting normal sur une vingtaine de cibles et Yann remporte la première place en tradi (il tire bien mais ne lui dite pas il pourrait s’en rendre compte). Le lendemain, c’est un fun-shooting, et c’est vraiment marrant, on s’amuse bien
Le dimanche soir, les filles repartent dans le sud et on reste sur la côte pour quelques jours de chasse. On part chasser avec Snow, le mari de Deby, la présidente du club de chasse ou nous avons fait le concours. On attaque en suivant une vallée le long d’une rivière assez large. Il y a des zones de bois qui alternent avec des zones d’herbiers. On progresse tranquillement pendant 2 heures, il y a quelques traces mais on ne voit rien. On s’arrête sur le bord de la rivière et on jumelle l’autre cotée de la vallée. Snow nous dis: « on peut traverser la, c’est sûrement mieux de l’autre côté, ça vous dit? ». La rivière fait 120m de large et on a de l’eau entre les hanches et les genoux, ça pousse et c’est froid! Certains traversent avec plus d’agilité que d’autre et on se retrouve de l’autre côté. Il y a bien plus de traces. On longe un affluent de la grande rivière et on arrive sur une zone d’herbe. Il y a des signes de présence bcp plus important. On progresse le long d’hautes herbes Yann en tête et a moment donné, on voit les herbes bouger. Yann me dit qu’il aperçoit une biche et je passe devant. Mais le vent n’est pas bon et je fais à peine 10m avant qu’elle ne nous repère et rentre dans le couvert. On reviens sur nos pas et on décide de longer la grande rivière de ce côté. C’est vraiment beau à chasser, il y a des prés entrecoupés de haies et de petits bois. A peine 5 minutes qu’on approche et j’aperçois dans les herbes un cerf. Je longe une haie et je me rapproche, ils sont à une vingtaine de mètre et comme le champ est bombé je suis à l’abri des regards... il y en a trois, un gros mâle avec juste les merrains en velours et deux daguets. Le gros mâle capte quelque chose et regarde dans ma direction. Je ne bouge plus d’un pousse. Il ne sont pas rassuré et disparaissent doucement derrière une grosse haie. Je me relève et traverse le près en courant. Je fais signe à Yann de faire le tour de la haie par où ils sont passés et je contourne de l’autre côté pour essayer de les recouper. Je fais une trentaine de mètres et arrive sur un autre petit champ d’herbe. Je m’arrête a l’angle de la haie. J’entends du bruit, des sabots, ça arrive. Ils sortent dans le clair et s’arrêtent, ils doivent être à 17m. J’arme et vise pleins coffre le deuxième cerf. La flèche vole et tape exactement la ou je visais, j’entends un bruit d’os (gros bruit d’os) et la pénétration n’est pas très bonne. Il me semble que je suis rentré de 30cm, et je me dis que vu la position de la flèche, ça devrait le faire. Yann me rejoins, je lui dis que j’ai tiré. On se retire doucement, on retrouve Snow qui était derrière et on attends une demi-heure. On reviens à l’anchuss, pas de sang mais du poil. On s’approche du petit bois dans lequel les cerfs ont fuit et on entend craquer. Merde, on fait marche arrière. On attends 30 minutes de plus puis on va voir. Le bois est petit, il y a trois sorties possibles. On rentre prudemment (j’entends par la on fait pas les malins, un cerf blessé ça déconne pas), rien ne bouge. Le sous bois est déjà sombre, mais après une dizaine de minutes de recherche, il n’y a pas de doute, le cerf n’est pas là. On fait les contours, mais rien, ni flèche ni sang. La je doute sérieux. On repart car la luminosité tombe et on a toujours la rivière à traverser. La nuit est mauvaise. Le lendemain matin, on retourne sur les lieux avec Yann. J’ai encore de l’espoir, il n’a pas du aller loin, la flèche était bien placée! On reprends avec une bonne luminosité ce coup-ci. Mais pas une goute de sang. On remonte toutes les coulées possible, on regarde toutes les entrées de bois, Nada. On commence à désespérer, ça fait trois heures et on a pas un indice. Yann va chercher de l’eau à la rivière et je lui dit: « attends je vais voir la plage de cailloux, on ne sait jamais ». Je fais quelque mètres et la, goute de sang! On remonte la piste et Yann voit ma flèche, a une dizaine de mètres. On la récupère: elle est rentrée seulement de 10cm, le bout de ma lame est écrasée, et la lame tordue. On peut remballer il est encore en train de courir celui la! J’ai certainement du prendre l’articulation... ou le fond de l’omoplate? Bref, je l’ai dans l’os!
La journée continue, on chasse, il y a beaucoup de traces mais on a aussi laissé beaucoup d’odeurs et on ne verra plus rien.
Le lendemain, on change de secteur et remontons un stream. On prends la tente pour passer la nuit sur le secteur, il y a quelques traces mais rien ne sortira à part quelques chèvres impossibles a atteindre car trop hautes sur les barres rocheuses. Yann se fracasse le tibia, je brûle son réchaud, bref on rigole bien
Retour le lendemain, et c’est la fin de la chasse en NZ!
Voilà, l’aventure se finit. Je pars pour les philippines, mais juste avec le harpon
Pour faire un petit retour d’expérience, j’ai pas mal galèré a trouver des territoires viables, mais le pays a un vrai potentiel! Avec un peu plus de temps, où quelques connaissances sur place, il y a vraiment de quoi s’amuser. Je me suis quand même régalé et si j’avais été moins manche, j’aurai pu avoir un beau tableau!
Pour la prochaine fois je prendrai la canne à pêche promis...
Et surtout merci à Yann pour l’accueil et un grand merci a ATO sans qui cette rencontre et nouvelle amitié n’aurait pas existé!
Bonne journée,
Benjamin
PS: Yann tu pourras mettre les photos quand t’auras 5 minutes? Ma connexion est pas top... et elles seront à l’endroit pour une fois
Re: Chasse en Nouvelle Zelande
Merci pour ce récit mais continue de nous écrire même avec un fusils sous marin
xavier33- Messages : 174
Date d'inscription : 17/02/2015
Age : 48
Localisation : pres de la leyre
Re: Chasse en Nouvelle Zelande
merci pour tout ca triste que ca s'arrête.
jackplouf- Membre Bienfaiteur
- Messages : 671
Date d'inscription : 10/09/2013
Re: Chasse en Nouvelle Zelande
Quelque chose me dit aue l'on revera ben un de ces 4
Tak3o- Messages : 106
Date d'inscription : 09/08/2015
Re: Chasse en Nouvelle Zelande
Un très beau voyage à te lire
Merci Benjamin
Jean-Louis
Merci Benjamin
Jean-Louis
jl1964- Messages : 92
Date d'inscription : 17/06/2015
Age : 59
Re: Chasse en Nouvelle Zelande
Avec plaisir, j’aime bien lire les récits de voyage donc je me suis dit que ça serait sympa de raconter le mien. Je risque de revenir l’annee Prochaine.... affaire à suivre!
Bonne journée, Benjamin
Bonne journée, Benjamin
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