Pour changer des ragondins!

Bonjour à tous,

  

 Mi septembre, pour mon anniversaire, mes parents m'offrent une bague chevreuil et une validation 3 jours pour chasser sur la commune d’Onesse-et-Laharie...

 Dimanche soir tournée des grand Ducs... pour une fois que je passe au pays et pose mes bagages pour la semaine, j'en profite pour aller saluer mes amis...

 Lundi 27 octobre

 Je me réveille bien avant la sonnerie de mon alarme après une très courte nuit mais j'ai une patate d'enfer! Je m'enfile un bon gros petit déj et retrouve ma forêt landaise! J'y ai grandi, appris à chasser mais ce matin je n'ai ni chien, ni fusil et me voilà arc en main foulant le sable noir de la piste des "Trois ponts".
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 Je savoure chaque seconde et entre peu à peu dans la peau de ce prédateur ... rapidement, tous mes sens sont aux aguets.

 Un aboiement entraîne mon regard au loin, un groupe de 4 chevreuils saute la piste du champs vers le semis de pins, c'est là-bas que je me rends... J'hésite un instant à rebrousser chemin pour tenter de recouper ces animaux mais dans cette immensité mes chances sont minimes. Je m'en tiens à mon plan initial et rejoints ce bord de champs de maïs récolté pour un jumelage du secteur.

 Le champs est immense, au fond 2 chevreuils se nourrissent de ce que les engins agricoles ont laissé, je décide de longer les grands pins séparés du champs par un profond fossé (comme tous par ici).

 Le jour est bien installé à présent et déjà le soleil réchauffe l'atmosphère qui en se début d'automne est très sèche!

 Au détour d'une courbe j'aperçois un chevreuil, un coup de jumelle confirme ma première impression, c'est une chevrette. Je me recroqueville pour finir à genoux à une soixantaine de mètres de cette dernière.  Aux loin, dans le champs d'à côté, je compte 5 chevreuils dont 2 brocards...

 J'ai longuement réfléchi aux différentes tournures que pourrait prendre mon séjour et aux choix qu'il me faudrait faire... une chevrette non suitée ou un chevrillard seront envisageables!

 Plus je gagne du terrain plus elle s'éloigne. Je galère pour progresser, ma tenu 3D s'accroche dans les rejets de ronces qui jonchent le sol et je perds un temps fou à me libérer en silence... Je relève la tête, ma chevrette a disparu! Je décide de me caller contre le roncier et d'attendre un peu, j'observe longuement le groupe du fond puis dans mes jumelles réapparait la chevrette, elle rejoint le groupe.

 Je me lève et réfléchit à un plan d'approche quand j'aperçois un brocard en lisière du deuxième champs à moins de 100 mètres, je me remets discrètement au sol et entame une approche. Ça ne va pas être simple, il pâture à une quarantaine de mètres du fossé et pour y accéder il me faut traverser une large piste en plein découvert! Je me calle contre le roncier en gardant un taillis de chêne dans l'axe du brocard pour dissimuler ma progression. Je me lance ... à plat ventre dans la rosée du matin.

 J'arrive à la piste, la franchit et me calle derrière le chêne et le troast de brande à un mètre du fossé, je souris intérieurement me disant que je ressemble à un poisson pané ( rosée + sable!).

 Mon brocard est là, il m'a sûrement entendu rire car il regarde dans ma direction. Je me fais tout petit derrière mon bout de brande... mais je suis dans une impasse, impossible de franchir ce fossé sans me faire griller ! Au bout de longues minutes, alors que mon brocard inquiet à rejoint le bord de la jeune pinède, je tente le tout pour le tout et dépose délicatement mon arc dans la pente du fossé avant de m'y laisser glisser. J'attends, debout, me demandant bien ce qui se passe au dessus de ma tête et réfléchissant comment grimper en silence de l'autre côté ... toujours ces satanées ronces... Me voilà de l'autre côté à genoux, plus pané que jamais !

 Rien en vu, je jumelle la lisière du bois mais rien... le groupe du fond n'a pas bougé, ma chevrette se tient légèrement en retrait. Je me dresse sur mes jambes quand tout à coup le brocard démarre des ajoncs en m'aboyant copieusement, il attendait ce faux pas de ma part! Son alerte fait jaillir une chevrette et son petit du fossé et tout ce joli monde se sauve dans l'épaisse végétation protectrice du semis! GRILLÉ !

 Le groupe du fond bien qu'à bonne distance regarde vers moi je me suis remis instinctivement à genoux et observe...

 Il est 10H30 le soleil tape réellement à présent et j'ai chaud. La chevrette qui était en retrait rebrousse chemin et d'un pas décidé semble vouloir rejoindre le couvert forestier du côté du champs ou je me trouve. Je profite de l'ombre que m'offre les grands pins et des tintouns (teinturiers) jouxtant le fossé coté champs pour progresser rapidement et me caller à l'endroit estimé de son point d'accès au bois... Pas évident du tout, de nombreuses coulées ponctuent le fossé et elle n'a que l'embarra du choix...

 Elle arrive biaisant dans ma direction, le vent est bon, je me tiens prêt!

 M---E! Elle va franchir le fossé à moins de 40 mètres de moi... Je ne la vois pas remonté... J'y vais espérant la découvrir entre deux tintouns... Elle devrait être là! Mais ou est-elle? J'avance, maintenant une certaine tension sur ma corde comme pour anticiper mon geste d'armement... Soudain, d'un bon elle apparait sur l'autre versant du fossé, mon arc est monté, je suis à l'encrage mais elle me regarde par dessus son épaule! La flèche part mais elle n'ai déjà plus là!

 Je tremble comme une feuille, d'ailleurs mes jambes ne me porte plus et je réalise la CONNERIE de mon geste!

 Ca aurait pu bien plus mal se passer! Je traverse le fossé et récupère ma flèche, l'observe minutieusement : Rien, pas de sang, pas de poil, que du sable! Je suis passé dessus, juste au dessus! Je me déshabille au fond du fossé, confectionne un baluchon avec ma veste 3D et parts pour l'heure de route qui me ramène à la voiture sans même ré-encocher!

 J'ai eu ma dose, j'ai besoin de m'auto débriefer sur cette matinée... Je fais volontairement abstraction de ce tir pour ne pas polluer mes pensées pour le reste du séjour mais la leçon est prise! Quinze animaux seront vus, 3 grosses approches pour une matinée c'est plutôt bonnard!

 Je passe saluer ma tatie Martine, qui depuis plus de quinze ans déjà, passe ses congés d'hivers sur la chasse à alouette de mon grand-père... Les lieux ont quelques peu changé depuis son départ... aujourd'hui c'est la convivialité qui prime! J'y ai des souvenirs mémorables...
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 J'y retrouve une paire de bécassiers (dont mon père) venus y casser une croute...
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 15H35, j'affute une lame à la voiture en observant les vents, les ombres et tout ce qui bouge autours de moi...

 16H00, je suis à quelques mètres de l'endroit ou mon brocard m'a faussé compagnie ce matin, la végétation et le sol sont bruyants. Je profite d'un passage de landaise (engin forestier servant à nettoyer par hachage les plantations de pins) pour me confectionner un affût au sol à quelques mètres du champ, près des grosses coulées de sorties des pins et à bon vent... L'attente commence. Un tracteur arrive dans un nuage de poussière et commence à labourer le champ dans mon dos (celui par lequel je suis arrivé ce matin).  Les allés et retours de ce dernier, bien que plutôt espacés, me saoulent rapidement... Je suis bien le seul car déjà j'aperçois ici et là quelques chevreuils gagner les cultures pour se nourrir! Ont’ ils sentis, cette année le grain au sol ne sera pas dispo longtemps?

 Mon groupe du fond quitte l'ombre bienfaisante de l'airial pour le diner... Je suis loin... Je décide de contourner la parcelle de pin pour arriver par leur gauche.  Il est tôt, je devrais pouvoir faire ça avant la nuit !

 Je quitte donc précocement mon affût comme appelé par une envie de corps à corps! L'affût n'est pas ma tasse de thé!

Je ne voyais pas le chemin si long... Mais j'y suis !
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 Seul le vent me tracasse, il s'est intensifié et semble un peu instable quant à sa direction ! Le groupe est paisible, je compte un brocard et deux chevrettes ... Il me manque un jeune, et un brocard par rapport à ce matin, je reste sur mes gardes...

Mon plan est simple, je rattrape les chênes, me positionne à distance de tir, décoche sur un beau brocard et rentre pour dépecer!

Mais rien n'est si simple à la chasse!!!

 Je parviens tout de même à me glisser jusqu'aux chênes à une quarantaine de mètres des animaux mais le brocard qui me manquait jouait la sentinelle couché dans les cannes de maïs... tranquillement il s'est levé et a entrainé le groupe au beau milieu du champ!

D'ici, je vois la bordure ou j'ai confectionné mon affût : 3 chevreuils mangent paisiblement juste devant Je rentre me faisant plein de plans pour demain!!!... Une douzaine d'animaux vus pour cette soirée!

> Mardi 28 octobre, 6h45, je ne suis pas en retard!
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 C'est à la frontale que je m'équipe à la voiture.

 Je suis garé à deux cent mètres du champ, au dessus du ruisseau. Le chemin enherbé qui mène au champ est bordé par un immense roncier sur la gauche et sur la droite une futaie de chêne abritant de nombreux houx, quelques châtaigniers, le sol y est recouvert de fragons et fougères... J'ai arpenté les bords de ce ruisseaux des milliers de fois, je connais bien les lieux et en 10 ans ça n'a pas vraiment changé! J'arrive au bord du champs, un épais brouyard s'écrase sur le champ, je progresse lentement dans la jachère tondu à ras sous les chênes mais le sol tapissait de glands secs craque comme pas permis, je me rapproche de la zone cultivé mais j'ai l'impression que l'on ne voit que moi dans cette vaste étendu! Un brocard devant, mon cœur s'emballe, malgré les tremblements de mes mains, je conte, à travers mes jumelles, six pointes dont les plus hautes culminent bien au dessus des oreilles, le corps est massif... j'en tremble d'émotion!

 Je profite du « cirque» que forme la bordure du champs pour me recaler contre la bordure du bois et fonce, comme un escargot, jusqu'à la pointe du cirque délimitée par un gros châtaignier. Je rentre dans le bois et me calle contre un chêne en lisière. Soudain un bruit de pas! Pas de doute, le brocard avance dans ma direction... si tout se passe bien il passera 4 m sous ma position. Là :
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 J'ai de belles fenêtres, je frôle l'arrêt cardiaque ... le bruit s'arrête devant à dix, quinze, peut-être vingt mètres puis s'éloigne lentement !

 Je reste un moment puis décide de tenter de le rattraper! De toute façon, je progresse à bon vent et les feuilles du sous bois sont plus silencieuses que les glands!

 Quelques mètres plus loin :
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 Une chevrette pâture donc devant moi, elle mange mais regarde en permanence derrière elle. De ma position, je ne vois pas ce qui la chagrine, par contre je vois le dos d'un petit chevreuil en arrière plan.

 Elle se tourne et disparaît derrière le talus.

 Il me faut agir... Je franchis la marche qui marque le bord du champ marche à découvert sur le tapis de glands sans en casser un seul (!) et me retrouve en un clin d'œil contre le talus. Droite? Gauche? Je ne sais pas par ou passer, craignant de me trouver nez à nez avec un chevreuil et ne plus pouvoir agir!

 Me vient une idée : si je grimpe sur le talus  j'ai mes chances de ne pas me faire repérer ... Lentement je me faufile entre deux tintouns et entame mon ascension à quatre pattes, arrivé au sommet je me redresse centimètre par centimètre... la chevrette et loin 25 mètres au minimum mais je ne vois pas son petit! Au loin des chevreuils, je ne prend même pas le temps de les observer... une masse attire mon regard légèrement sur ma gauche sur le deuxième talus... un deuxième chevrillard?

 Le chevrillard et 3/4 face, presque plein profil tête haute, il regarde sa mère, je le trouve haut sur patte mais plutôt maigre... quand il s'écroule et disparaît dans la végétation du talus!

 Il y a eu se bruit dont vous parlez si souvent, plutôt craquant que sourd!

 S'en suit un aboiement roque... la chevrette démarre et revient très près tout en aboyant ! Je suis perché ! Tétanisé ! La chevrette s'éloigne en bondissant, j'aperçois ma flèche plantée en terre ... j'ai vu un animal rentrer au bois, les chevreuils du fond ont disparu! Mais tout est allez trop vite! Beaucoup trop vite!

 Je reprends doucement le contrôle et me rends vers ma flèche. Du sang sur le fût, tout le long, du sable collé sur la lame avec quelques poils sur la base de la férule, du sang aussi sur l'empennage mais une des plumes semble sèche, rougie mais sèche ! Je me calme un peu plus!

 Je reviens sur les lieux du tir et découvre mon chevrillard étendu dans les herbes hautes!

 Je suis hébété, partagé entre joie et tristesse ! Quel sentiment étrange !

 Je le bague et le porte en sous bois pour m'isoler quelques instants à ses côtés !

 Je prends conscience grâce au coup de fil passé à un ami que mon prélèvement n'ai pas si vilain que ça, d'un point de vue cynégétique tout du moins. En effet, ce chevrillard est anormalement maigre pour la saison ! Je vous le présente en toute humilité comme mon premier grand gibier : [Vous devez être inscrit et connecté pour voir cette image]
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 Je remarque aussi ses ongles tordus sur un antérieur et les incisives inférieures écartées (pas d'éléments de comparaison sur ce dernier point!)

 Afin de terminer mon séjour, je me suis repris une bague option "pas fermée pas payée" dans l'optique de flécher un brocard ... Pas de contact mais de belles rencontres...
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 ..puis une virée avec mon père me permettra de prélever ma première bécasse de la saison !
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> Des vacances comme celles là, j’en veux tous les ans !!!
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Magnifique récit , qui met bien en valeur cette si belle région, belle réussite a l approche

Merci pour le partage

Merci pour ton récit très détaillé et bravo pour ta réussite !
Amitiés
JJ

       

Très beau récit, bravo pour tes approches. Quelle chance de voir d'aussi nombreux chevreuils. Ca me rappelle ma Normandie natale.....
Félicitations

Jeannot

Merci les gars!

Effectivement, c'est une chance d'avoir accés à ces territoires... En trois jours j'ai observé de prés ou de loin une trentaine d'animaux diffèrents sur 2 secteurs de la commune! Si je ne me trompe pas c'est une des plus vastes du département... sangliers et renards sont nombreux aussi!
On a beau dire, quand la population est importante on augmente grandement ces chances de réussites! Pour le rut ça doit être quelque chose! Vivement juillet et si je peux: je ressigne!

Bravo pour ce prélèvement et merci pour le récit Greg ! On y était... Voilà qui me rappelle de bons souvenirs de forêt landaise ! 

COOOOOL ! merci Greg !

bravo pour cette belle flèche et merci pour le récit

bravo Greg !

Super récit,belle chasse remplie d'emotions avec un premier grand gibier á la clé.  merc  pour le partage. Cela m'a ramené pres de 20 ans en arrière dans les landes avec mon grand père.....
merci a toi

Toutes mes félicitations pour ta chasse et ce beau récit.

Merci pour le partage, à l'arc tous trophées est un grand trophée

Tès beau récit qui dépasse le cadre de la chasse !
C'est intrigant ce sentiment étrange "entre joie et tristesse". Pour l'instant je n'ai prélevé que des ragondins et malgré tout ce qu'on peut dire sur l'animal (nuisible, invasif, "sale gueule"...), j'éprouve à chaque fois cette "confusion" équilibrée. Tant que je ressentirai cette confusion, je continuerai de courrir les bois avec un arc et des flèches en(f)lamées.

ha onesse ! ça me rappel l' été dernier , j' étais le premier que J.J voyais arriver avec "un arc en bois " et il était encore plus surprit le lendemain quand je l' ai appeler pour lui dire que le bracelet était fermer ! j' en garde un très bon souvenir !  bravo je t' en souhaite plein d' autre !!!

Quel beaux moments ! Beau pays en plus... Merci pour ce superbe récit !

CANAIMA a écrit:Tès beau récit qui dépasse le cadre de la chasse !
C'est intrigant ce sentiment étrange "entre joie et tristesse". Pour l'instant je n'ai prélevé que des ragondins et malgré tout ce qu'on peut dire sur l'animal (nuisible, invasif, "sale gueule"...), j'éprouve à chaque fois cette "confusion" équilibrée. Tant que je ressentirai cette confusion, je continuerai de courrir les bois avec un arc et des flèches en(f)lamées.

Donner la mort n'est pas un acte anodin! Quelque soit le gibier...

Merci à tous pour vos messages, j'ai vécu bien plus qu' une aventure de chasse lors de ce "pèlerinage" ... content que ça vous ai plu!

Beau récit,merci pour le partage et félicitations.

Bonsoir à tous,
De la flèche à la fourchette... verdict demain!

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Bon appétit...

Tes racines, tes souvenirs, là où tu as appris à chasser, là où tu fais ton premier grand gibier, celui que tu n'oublieras jamais... une boucle qui se ferme, les choses qui se font dans l'ordre, comme elles doivent se faire.... elle est belle ton histoire Gregonimo.

Merci.

Ca sent bon juqu'ici ....

Bravo greg pour ce beau récit. 
Comme il est dit plus haut la boucle est bouclée .
 Retour aux sources de tes premiers émois cynégétiques pour y prélever ton premier grand gibier à l'arc.. que réver de mieux pour toi ..
Ce pèlerinage dans ces lieux ou tu as grandis restera sans nuls doutes gravé à jamais dans ta mémoire.
Comme tous tes prochains exploits personnel à venir n'en doute pas. 
Pour t'avoir eu au téléphone il y a quelques minutes me conter ton récit de vive voie, j'ai ressenti toute l'émotion qui s'émanait encore au travers de tes paroles, sur ce moment au combien magique qui t'a transcendé de ton état d'homme à celui du prédateur qui dort enfouie au plus  profond de chacun d'entre nous...

Putain!!! que c'est bon la chasse à l'arc !!!

Bravo Greg!!!!

grégonimo a écrit:Bonsoir à tous,
De la flèche à la fourchette... verdict demain!

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Bon appétit...

Bon, alors?....C'était bon?...

Une petite saveur un peu particulière, j'imagine?...