La famille Wayana s'agrandit

Bonsoir

L'histoire commence par un coup de fil à Christophe début 2014.
Le wayana était devenu une obsession depuis quelques mois et je devais rencontrer son inventeur. Sans qu'il le sache, nous avions en commun une passion pour la Guyane. J'y avais séjourné 3 ans dans les années 90 et laissé une partie de mon âme dans le haut du Sinamary alors que le lac de Petit Saut venait d'être créé.
Malheureusement, j'ignorais tout de la chasse à l'arc à l'époque. Seule la pêche occupait mes esprits et il y avait de quoi faire! Les aïmaras pullulaient autour de Takari Tanté, chassés par la montée des eaux. Au lancer, au big-big, c'était un festival avec de l'eau jusqu'à la taille.
Tout a une fin mais en rentrant en métropole, j'avais ramené quelques jolis morceaux d'amourette trouvés dans un coin de forêt. Je ne savais pas quoi en faire, mais étais persuadé que "ça servirait un jour". Le plus marrant, c'est qu'au moment où je les ramassais dans la forêt, Christophe s'y trouvait aussi, en uniforme, à crapahuter avec tout son barda. Il était loin de se douter que quelques années plus tard, il deviendrait facteur d'arc...
Quelques années ont passé, atteint par le virus de l'arc tradi et ayant découvert par hasard les arcs de Christophe sur Arctradionly , j'ai voulu avoir une pièce unique avec "mon amourette".
Bref, nous nous sommes rencontrés chez lui et le courant a vite passé.
La gestation a finalement été assez courte et le premier né est venu au monde: un Wayana TD, 62 " - 51 # @ 28.
Poignée amourette et ébène de Macassar, branches bambou et fibre de verre. Inutile de rappeler ici les performances de ce bijou.

Après plus d'un an de pratique, notamment dans les tournois 3D et nature, j'ai voulu m'orienter vers une puissance moindre plus adaptée au tir en compétition. J'avais toujours un creux physique après une trentaine de flèches.

Appel à Christophe, nous établissons le cahier des charges, en conservant la poignée d'origine: 62 " pour garder la souplesse, 42-43 # pour conserver assez de puissance pour propulser une flèche de 30g à 30-40m.
Le bambou serait le coeur des branches. Restait à trouver les bois pour le placage: ce serait de l'ébène du Laos blanc en ventre et de l'ébène de Macassar en dos, poupée et overlays en amourette bien sûr. Voici quelques photos prises par Christophe, car depuis peu il s'est lancé avec succès dans la photo d'art.
Voici donc le nouveau-né.

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alor la     

Magnifique.

Et quant aux photos, bravo Christophe !

Alors la.....
la poignet est déjà magnifique mais le plaquage des branches ébène de macassar et ébène du Laos tout simplement superbe j'adore
Bravo Christophe,